11 juin 2012
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Je descendais de la montagne à pas rapides,
Mes gestes étaient souples, ma tête était vide.
Je savais parfaitement où poser mes pieds,
J’étais, comme l’animal, par plus grand guidé.
Je me confondais avec les fleurs et les roches,
Plus aucune pensée sur mon avenir proche
Ne me troublait. La montagne et moi n’étions qu’un.
Je m’arrêtai près d’un petit ruisseau, serein,
Son eau rafraîchit mes mains et son chant mon cœur.
« Quelle chance, dis-je, de goûter au bonheur ! ».
Le soleil se coucha, j’arrivai au village,
Dans le ciel éclata un terrifiant orage.
5 juillet 2011
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